Dire qu’il en est encore qui dénoncent ce qu’on appel l’adultère ! Ce pourrait être hilarant si cela ne relevait pas d’un esprit borné digne du moyen âge ! Ce même adultère punit par la loi il y a peu encore ! Cet adultère dénoncé par des gens qui en feraient bien autant s’ils pouvaient en avoir seulement le courage plutôt que de se caresser seul ou fantasmer sur un autre Individu tandis qu’ils font l’amour avec leur unique partenaire... Rien que cela les empêche de concevoir non seulement l’amour libre mais aussi la multiplicité des rapports en groupes qu’ils dénoncent et condamnent plus férocement encore alors que ce n’est l’affaire que de celles et ceux qui veulent bien s’y adonner.
Que dire encore des tabous concernant la sexualité que la morale et la loi longtemps ont interdit et qui n’ont plus de poids dans la société d’aujourd’hui, en tous cas en France. Contrairement à ce pays croulant sous le poids de la vermine religieuse, comme l’abject Islam, par exemple. Toujours est-il que, quelque part, au fond des consciences, il en reste des traces, difficiles à faire décrasser, même chez les gens qui s’en veulent tout à fait libérés.Et non seulement en matière de sexualité mais dans la conception même de la vie amoureuse qui reste on ne peut plus standarisée.
Ainsi, peu conçoivent que l’on puisse vivre à trois, à quatre même ou davantage. Que l’on puisse être amant/amante d’un ou de plusieurs et avoir pour ceux-là des sentiments réels et pourquoi pas, d’envisager une vie commune. Il est des gens qui vivent tout à fait bien seul ou à deux. Aucun problème pour cela s’ils ne viennent pas montrer du doigt ceux qui ont choisi de vivre différemment. Peu conçoivent également que les rôles peuvent être interchangeables, se cantonnant à des schémas les plus classiques que l’on a pris soin de définir pour eux.
Peu conçoivent de jouir par tous les orifices possibles, que l’on soit homme ou femme, hétéro ou hé pédé ! Cependant que les zones érogènes sont composées pour cela qui permettent l’épanouissement du corps et donc de l’esprit. Car de ce que ceux-ci réellement ont besoin est d’exhulter et la sexualité en est un excellent moyen. On se cache le trou du cul comme on met sa main devant le slip car l’interdit a brimé le désir et est parvenu à refoulé l’esprit.
En des jeux sexuels tout est permis qui permet de se satisfaire jusqu’à l’utilisation d’objet et de scénarios divers pour les adeptes de ceux qui savent que tout cela constitue un jeu entre individus consentants et non point une manière simplement hygiénique de purger l’un et de tâcher de satisfaire une femel en demande, aimante et à la merci de l’éjaculation du premier.
On voit aussi dans l’utilisation des mots, le reste de saletés patriarcales, gauloiseries lourdingues, qu’on appelera “beaufs” aujourd’hui. Ainsi, on va traiter n’importe qui d’”enculé“, de “salope” (celle qui aime le sexe, la honteuse) tandis que pour un individu de type mâle, cela est tout à fait normal. Ceux-là feraient bien de se faire enculer soit par un homme soit par une femme (l’utilisation d’objet) ou de s’aider à s’enculer soi-même, de se libérer complètement, l’épanouissement qu’ils y gagneraient les éloignera alors de genre d’attitude, à moins que cela ne reste qu’un simple tic de langage.
Je ne fais pas ici l’apologie du n’importe quoi n’importe comment avec n’importe qui. Cette époque regorge de saloperies du genre où tout est tarifé pour y accéder. Mais de la libération totale des corps avec qui nous voulons de la façon dont nous le voulons, en dehors des schémas classiques dépassés, risibles, de l’amour à la papa tuant et le couple et le corps et le désir de l’Individu.
SBA.